Le conseil municipal vient d’autoriser le maire à signer un nouveau marché de fabrication et de livraison de repas pour la restauration scolaire et des centres de loisirs. Ce marché qui sera signé avec la société Elior sera effectif à compter du 7 janvier 2013, pour une durée d’un an reconductible 3 fois (soit une durée maximale de 4 ans).
La nouveauté en termes de qualité est l’obligation pour le prestataire d’utiliser, sur l’année :
- au minimum 25 % de produits issus de filières courtes
- et au minimum 25 % de produits issus de l’agriculture biologique.
Afin de permettre au prestataire de s’adapter à la saisonnalité des produits ainsi qu’aux produits disponibles sur le marché, il sera libre de la répartition mensuelle entre produits dits locaux et produits dits bio, avec la double contrainte d’un minimum tous les mois de 20 % de produits locaux et d’un minimum de 20 % de produits bio, le total des 2 devant être au moins égal à 50 % (par exemple, 20 % de bio et 30 % de local, ou encore 23 % de local et 27 % de bio…) Ainsi, toutes les semaines, un élément sur 2 éléments servis devra être issu de l’agriculture biologique ou d’une filière courte.
Seront concernés par cette obligation, à égale répartition, les entrées, les viandes ou poissons, les accompagnements (légumes, céréales), les fromages, les fruits, les desserts lactés et le pain.
Précisons que sera considéré comme produit issu de l’agriculture biologique un produit certifié Agriculture Biologique par le ministère de l’Agriculture.
Sera considéré comme produit issu d’une filière courte tout produit dont la commercialisation fait intervenir au maximum un intermédiaire (par exemple une coopérative agricole ou un supermarché s’approvisionnant directement) ou dont le lieu de production est distant d’au maximum 80 km de la cuisine centrale du prestataire.
Par ailleurs, les menus seront établis de manière à satisfaire les besoins nutritionnels et caloriques des enfants, dans le respect des recommandations édictées par le Conseil National de l’Alimentation, reprises par le GEMRCN (Groupe d’étude des Marchés Restauration Collective et Nutrition) dans ses recommandations. Ils seront évidemment établis par une diététicienne du prestataire.
Enfin, le prestataire fournira des repas spécifiques “améliorés” à Noël (avec au minimum la fourniture d’une buche en dessert), à Mardi Gras (avec au minimum un beignet en dessert), à Pâques (fourniture d’un d’une cloche ou d’une figurine en chocolat) et lors de la semaine du goût (4 repas spécifiques avec, chaque jour, au moins un aliment inhabituel ou préparé de façon inhabituelle). En plus de ces repas de fête, le prestataire fournira un repas à thème par mois au minimum.